Gestion interne de la lutte contre les fléaux par l'ONU

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Une gestion conjointe de ces opérations de lutte entre les pays concernés et l'ONU

La gestion de ces moyens planétaires doit être rigoureuse, l'ONU ne faisant pas de chèques en blanc ! 

La participation des pays concernés est vitale pour leur réussite, il y aura beaucoup d'obstacles à surmonter. Les ressources nécessaires pour la lutte ne seront pas forcément disponibles ce qui pourrait provoquer de graves pénuries et de l'inflation correspondante. Evidemment, une situation de ce type deviendrait inacceptable car elle casserait le pouvoir d'achat des populations. En résumé, l'argent ne fait pas forcement le bonheur de tous ! L'intérêt général doit passer avant.

L'ONU créerait une "agence fléau" par fléau planétaire (réchauffement climatique, pollution...) à combattre et qui n'existe pas déjà.

Elle aura pour mission de définir et de surveiller le déroulement des moyens mis en oeuvre dont l'utilisation des fonds onusiens qui auront été alloués à chaque pays. Elle consolidera les états d'avancement au niveau mondial et décidera des points à améliorer en collaboration avec les pays.

Chaque agence onusienne ferait appel à des scientifiques de tous les pays pour établir une feuille route planétaire et les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs fixés. Il faudra faire des choix car tout ne sera pas possible en même temps.

Chaque pays aurait une "agence fléau nationale" correspondante et gérée par les autorités du pays, elle centraliserait tous les efforts du pays sur les points suivants :

Participer à la définition des moyens (et de leur coût) en collaboration avec les scientifiques, les agences continentales si elles existent et celle de l'ONU. La collaboration pour la recherche du consensus est vitale pour leur démarrage. L'ONU agirait surtout comme maitrise d'ouvrage étant donnée qu'elle les finance.

Gérer la réalisation des moyens à partir du moment où ils ont été votés en Assemblée générale de l'ONU.

Rendre compte de l'avancement à l'ONU pour rectifier le tir si nécessaire, ce qui pourrait provoquer un nouveau vote de l'assemblé générale en fonction de l'importance des évolutions à apporter. 

Des agences de type "agence fléau continentale" pourraient exister, elles consolident les actions de certaines agences nationales pour les opérations de même nature

Une gestion en cohérence avec les pays limitrophes serait requise car certains travaux pourraient avoir un impact sur les pays voisins. La coordination des efforts est vitale, il ne faut pas déplacer le fléau d'un pays vers l'autre mais le combattre partout où la vie est menacée. Evidemment, c'est plus facile à dire qu'à faire !

Le cas des fleuves est un bon exemple, ils peuvent couvrir plusieurs milliers de kilomètres et traverser plusieurs pays. Gérer les inondations ou la sécheresse concernent les pays traversés, les travaux effectués en amont peuvent impacter les populations vivant en aval.

Vérifier la faisabilité avant d'entamer les opérations gigantesques est primordial

L'ONU ne fait pas de chèques en blanc et il est inconcevable de gaspiller les ressources de la planète en démarrant des travaux sans phase préalable de vérification.

Quitte à prendre du retard, mieux vaut relancer une nouvelle expérimentation si la première est trop en dehors des attentes.

Les territoires de l'ONU peuvent être gigantesques à l'image de l'océan pacifique. Les moyens de préservation les concernant seraient gérés directement par les agences fléaux de l'ONU 

Cela parait logique, L'ONU peut aussi faire appel à des pays en sous-traitance si leur capacité le leur permet. Mais la décision sera prise en assemblée générale dans tous les cas.

Dans le cas des eaux internationales, il est possible de demander l'aide des pays côtiers, leurs ports seraient une aide précieuse pour assurer le ravitaillement des navires de l'ONU. On pourrait l'imaginer pour les dizaines de navires dépollueurs de l'ONU qui débarqueraient leur cargaison à destination de centres de traitement des déchets.

Tous les opérations seraient approuvées en assemblée générale exceptionnelle de l'ONU

Chaque "agence fléau" de l'ONU en étroite collaboration avec les agences nationales (ou continentales) correspondantes, ferait voter ses actions planétaires en plusieurs sessions et en assemblée générale exceptionnelle

Le vote se ferait à la majorité des votes pour éviter des situations de blocage. Il n'y aura certainement pas de consensus au niveau mondial pour ces opérations, certains pays se sentiront lésés par rapport à leur voisins. Cette situation peut bloquer le démarrage des opérations s'il faudrait avoir  l'unanimité des votes. La majorité des votes est la solution à ces situations de blocage.

Il peut avoir beaucoup de négociations entre les agences fléaux nationales (dirigées par les gouvernements) puis avec les autres (continentales ou celle de l'ONU) pour éclaircir les points de blocage et trouver un consensus. Ce processus nécessaire ralentira la prise de décision, mais il est vital pour démarrer les opérations planétaires.

Pour gagner du temps, les pays ayant trouvés un consensus entre eux pays se regrouperaient pour proposer leurs actions lors de la même session de vote. Chaque pays ne va pas provoquer une assemblée générale, il en existe 193, ce serait trop long.

v1.1(28/10/22), v1.2(30/10/22), v1.3(31/10/22),v1.4(23/08/23),v1.5(27/09/23)