La cotation du patrimoine terrien

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Pourquoi coter le patrimoine terrien ?

L'objectif de cette cotation du patrimoine terrien reste sa préservation sur le plan écologique et la prise de conscience par l'humanité de l'obligation de s'en préoccuper

Ce patrimoine coté se résumerait à l'habitat de la vie indispensable pour qu'elle puisse survivre et se développer. L'habitat a une valeur inestimable sur Terre et aussi surtout dans l'espace quand les futures implantations humaines voudront avoir des reliques de la planète bleue à l'origine de la vie.

Cette cotation sert surtout à faire prendre conscience de la préservation de ce patrimoine que la nature a forgé. Ce qui a de la valeur n'est pas forcément limité à l'or ou aux pierres précieuses. 

La représentation du patrimoine à coter sera purement numérique (avatar ou NFT), on ne va pas aller arracher des m3 de terre fertile ou d'eau à leur environnement natif, ce serait contre-productif.

Quel patrimoine naturel coter ?

Les océans, les continents, les montagnes, les plaines fertiles, les lacs, les fleuves font partie de ce patrimoine à préserver où évoluent la vie sous toutes ses formes.

Ce patrimoine évolue au fil du temps, il n'est pas immuable mais son échelle de temps est largement différente de celui des créations humaines. Un océan durera toujours plus longtemps qu'une multinationale. Bien sûr, tout n'est pas intéressant à coter, mais il reste largement de quoi faire entre les océans, les mers, les grands lacs...

La cotation des océans et des mers au niveau des eaux internationales

Dans le cas d'un océan, il s'agit de coter un volume étalon (le mètre cube par exemple) en le représentant par un avatar (ou d'autres) peut inciter les humains à en prendre davantage soin dans le sens où sa valeur peut grimper lorsque des opérations se lancent pour le débarrasser de la pollution humaine. D'un autre côté, toute dégradation peut faire baisser la valeur temporairement.

Toute nouvelle construction dans les eaux internationales appartiendra à l'ONU qu'elle soit sous-marine ou à la surface. Sa jouissance peut aller aux pays qui le souhaitent, elle se sera sous la forme de concession.

Il n'est pas inconcevable de coter une installation flottante ou sous-marine internationale qui appartiendrait par défaut à l'ONU dans les eaux internationales, les pays l'occupant sous forme de concessions.

La cotation des espaces terrestres n'appartenant à personne comme l'Antarctique et affectés à l'ONU

Même s'ils ne sont quasiment pas habités, ils doivent ête préservés de la pollution et d'autres fléaux comme le réchauffement climatique. La cotation d'unité symbolique sera intéressante car elle variera en fonction des efforts que vont réaliser les humains pour leur préservation.

Les montagnes, plaines et lacs sont les moins évidents à coter car appartenant souvent à un ou plusieurs pays qui interviendront logiquement dans le processus de cotation

Ils sont situés dans un endroit appartenant à un ou plusieurs pays s'il existe des frontières les traversant, ils seront de fait rattachés aux pays concernés qui pourront toucher une partie de la taxation des gains pour leur préservation. 

Les espèces vivantes sauf l'espèce humaine pourront être cotées !

La cotation d'une espèce animale ou végétale en voie de disparition pourrait aider à sa survie à condition qu'elle intéresse les populations qui auraient intérêt à fructifier leur investissement en améliorant les conditions de vie de l'espèce.

Mais le risque de délaisser les espèces mal cotées au profit des autres est grand, pas sûr qu'une espèce d'araignée sur le point de disparaitre intéresse beaucoup de monde ! 

Quant à la cotation de l'espèce humaine, ce n'est même pas la peine d'y penser, ce serait une fabrique de discrimination et de conflits. 

L'ONU gèrera la taxation des bénéfices lors de la vente de ces produits financiers, elle ira à la préservation du patrimoine concerné

Des produits financiers simples et accessibles par tous

Ce sera le cas pour tous ces produits financiers du patrimoine naturel, l'objectif primordial restant la préservation tout en donnant à la population une possibilité de s'enrichir n'importe où dans le monde. Ces produits peuvent donc faire partie du capitalisme spatial et démocratique.

Les produits cotés devront avoir un agrément de l'ONU

Pour éviter les créations sauvages nuisibles à la réputation et à la fiabilité. Les entreprises financières qui les gèrent doivent l'avoir également pour assurer un service respectueux du patrimoine.

Quelle représentation pour ces cotations ?

Evidemment, la cotation du patrimoine naturel doit se faire virtuellement, c'est à dire sans toucher physiquement à ce patrimoine et sans localisation.

On ne va pas aller chercher des m3 d'eau de mer ou de terre fertile comme on pourrait le faire avec des minerais, on achètera virtuellement des m3 symboliques, il ne proviendront pas d'un endroit déterminé pour éviter que les zones polluées soient systématiquement mises à l'écart.

Les NFT (Non Fongible Token) pourront être  utilisés pour designer un avatar unique (l'équivalent d'une oeuvre d'art numérique) d'un produit du patrimoine naturel, il pourra avoir une cotation différente des autres et vivra sa propre vie

Un m3 d'eau de mer pourra être représenté par un avatar unique sous forme de NFT (l'équivalent d'une oeuvre d'art numérique), une image animée pourra le représenter pour montrer la vie qui peut évoluer symboliquement dans ce m3.

Bien qu'unique, cet avatar sera obligatoirement  à au moins un produit du patrimoine, son unicité n'est pas remise en cause. La vente de ces NFT sera également soumise à la taxation des bénéfices, une partie reviendra à la préservation du patrimoine.

 

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