Un regard sur les exoplanètes

Les exoplanètes sont le Graal de la conquête spatiale, une obsession dangereuse ?

Dans le scénario CGE, elles ne deviendront pas une obsession vu la distance à parcourir pour les atteindre

Ce serait de mettre en péril l'expédition si l'on n'a pas l'autonomie nécessaire pour y arriver. Ce cas peut se produire en voulant atteindre une exoplanète qui représente le Graal de toute expédition spatiale humaine car elle est sensée ressembler à la Terre. C'est tellement séduisant que l'on peut oublier l'autonomie nécessaire et mourir de faim avant d'arriver à destination.

Se focaliser sur les exoplanètes n'est pas une bonne idée si elles sont trop loin, mieux vaut se focaliser sur les conditions de vie des colonies à créer. 

Avec les sauts de puce dans l'espace que peuvent faire les humains du moins pour le moment, mieux vaut adopter un profil bas avant de vouloir aller fouler le sol des exoplanètes comme pour Proxima B (l'exoplanète la plus proche de la Terre à ce jour).

Aller sur Proxima B en 2,5 millions d'années en mode essaimage à la vitesse d'Apollo 11 !

Ses 4,2 millions d'années-lumière qui nous séparent représentent environ cent mille années pour s'y rendre à la vitesse d'Apollo 11, les astronautes à l'arrivée ne seront bon que pour l'archéologie (la technologie du vaisseau aussi). C'est gonflant, sachant qu'avec notre imagination ou la science-fiction, on ne mettrait que quelques secondes en utilisant la porte des étoiles de Stargate...

Avec l'exemple d'un essaimage "cool", on découperait les cent mille années en trajets successifs de 20 ans, ce qui rendrait le voyage réalisable en 5000 étapes, soit 5000 essaimages successifs, ce n'est pas rien !

Chaque essaim se développant pendant un demi-millénaire pour prospérer avec les ressources locales et créer un ou plusieurs pays extraterrestres (éventuellement un monde habitable) qui à leur tour pourront lancer l'essaim suivant. 

Le développement des 5000 essaims successifs prendrait 2,5 millions d'années ce qui représentent globalement le temps pour aller sur Proxima B (le temps de trajet est devenu négligeable à côté du développement d'un essaim en un ou plusieurs pays).

Le principal obstacle viendrait de la disponibilité des ressources locales à chaque étape pour le developpement de l'essaim et la préparation de l'essaim suivant

Le chemin pour aller à Proxima ne sera pas forcément le plus direct, il dépendra largement des ressources locales présentes à chaque étape et c'est leur présence qui décident de l'étape, pas le contraire...

Pas certain que l'on puisse aller sur Proxima B en devant faire trop d'étapes, cela dépend de l'accès aux ressources locales nécessaires pour construire une étape.

Peut-être faudra-t-il augmenter largement l'autonomie et la vitesse pour atteindre des étapes plus éloignées mais offrant les ressources nécessaires au développement des essaims.

Les humains iront certainement beaucoup plus vite avec une meilleure autonomie, grâce aux progrès technologiques réalisés lors du développement des essaims successifs pour planter le drapeau sur Proxima 

Il est raisonnable de penser que les humains mettront largement moins de 2.5 millions d'années de voyage. Des vaisseaux plus rapides donc moins d'étapes à faire et la possibilité de voyager plus longtemps (hibernation, cryogénisation, immortalité temporaire...) et donc de meilleures possibilités de s'arrêter à des endroits plus accueillants. 

Par contre les humains qui s'installeront sur Proxima B seront d'une nouvelle espèce humaine pas forcement semblable à la nôtre (considérée comme la mère des espèces humaines extraterrestres).

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