projet CPSS : les principes
Cet avant-projet est un aperçu de ce pourrait être le projet CPSS
L'objectif principal est de booster la conquête spatiale en utilisant les nouveaux moyens financiers de l'ONU refondée qui financeront la réalisation et la validation d'infrastructures spatiales et de moyens de transport pour l'ONU et les pays voulant y participer
Cette conquête ne va pas assez vite surtout pour raison financière, le coût est astronomique et n'est évidemment pas la priorité absolue des pays. Depuis la course à la Lune en 1969, les humains ne sont pas encore allés sur Mars et ne se sont même pas installés sur la Lune.
L'objectif est de mettre en place avec l'aide de pays les premières infrastructures spatiales permanentes et moyens de transport (stations spatiales, bases telluriques avec la biodiversité, usines de transformation de minerais, usines de construction de produits finis utilisables dans l'espace, cargos, navettes réutilisables...) qui serviront à valider les outils de la conquête intégrale du système solaire.
Le deuxième objectif est pour l'ONU d'acquérir de l'expérience dans ces outils pour qu'elle puisse les développer pour faire régner la paix et la prospérité dans l'espace.
Un projet CPSS futuriste et utopique
Un projet utopique aujourd'hui mais pas forcément demain, c'est vrai qu'il dépend énormément de la refondation financière et territoriale de l'ONU en héritant principalement de son utopie liée à l'attribution des richesses de l'espace à l'ONU.
Les infrastructures et les moyens de transport financés essentiellement par l'ONU lui appartiendront proportionnellement à sa participation. Les agences spatiales pourront en profiter pour construire leur propres infrastructures en s'inspirant des études réalisées pour le compte de l'ONU.
Sans refondation de l'ONU et ses énormes moyens financiers, ce projet de boost de la conquête spatiale ne verra pas le jour, il coûte trop cher pour les pays conquérants de l'espace.
J'ai volontairement laissé de côté les superbes avancées technologiques de la science-fiction
Approcher, voire dépasser la vitesse de la lumière, téléportation, créer des trous de ver (vortex, porte des étoiles) pour les voyages intergalactiques instantanés...
Ne pas attendre de pourvoir aller très vite pour avancer, mieux vaut faire plus d'étapes sachant qu'avec l'évolution de notre technologie sur plusieurs millions d'années, on ira de plus en plus vite dans l'espace.
Les films de science-fiction nous rendent trop impatients, les voyages intergalactiques en quelques secondes sont évidemment plus sexy que sur plusieurs millénaires nécessitant plusieurs générations.
Mieux vaut faire des sauts de puce dans l'espace en totale autonomie vis à vis de notre planète natale et en sachant exploiter les ressources locales, plutôt que d'attendre de pouvoir voyager à très grande vitesse.
D'un autre côté, dépendre trop longtemps de la Terre rend la vie trop vulnérable aux catastrophes terrestres. Ce serait dommage que la vie implantée dans l'espace disparaisse en même temps que sa planète natale qui peut également subir une catastrophe planétaire comme un astéroïde. On pourrait à partir de l'espace ressemer la Terre...
L'organisation et la durée du projet
Une durée impossible à évaluer en temps que projet utopique
Sa durée dépendrait de la refondation de l'ONU et de l'évolution des technologies spatiales,
Toujours très difficile d'annoncer une fin d'un projet utopique, surtout celui-ci avec des évolutions technologiques nécessaires. Quelques décennies après la refondation de l'ONU seraient envisageables pour commencer à s'implanter durablement dans l'espace proche de la Terre.
Un coût certainement en millions de milliards de dollars
Qui pourrait le financer ? Tant que l'ONU ne sera pas refondée pour posséder les richesses de l'espace et en tirer des revenus énormes, cela parait improbable !
L'organisation
Une gouvernance démocratique réalisée par l'ONU et ses résolutions adoptées en assemblée générale pour les décisions stratégiques du projet
L'ONU sera toujours la colonne vertébrale tout au long du projet et même largement après dans le cadre du scénario SF500Ma conquête intégrale du système solaire ! C'est l'organisation démocratique la mieux placée et la plus crédible pour gérer ce projet avec la possibilité d'un appel à de la sous-traitance internationale.
Les pays participeront en sous-traitance pour les études et la construction des infrastructures et des moyens de transport.
L'ONU n'a pas actuellement les capacités pour concevoir et réaliser ces infrastructures, il faudra des décennies en négociations, études et réalisations pour égaler les pays les plus avancés et être complètement autonome.
Paradoxalement, construire dans l'espace sera plus simple pour l'ONU, elle n'aura pas à se soucier des pays où se trouvent ses installations d'assemblage.
Les atouts et les obstacles à franchir
Ses atouts
Son atout de taille est qu'il va financer les agences spatiales de tous les pays conquérants pacifiquement l'espace pour les coûts de développement et de réalisation de ces infrastructures pilotes. L'ONU ne possédant pas d'infrastructures et moyens de transport spatiaux
Les pays feront de très importantes économies dans leur programmes spatiaux et pourront ainsi avancer plus vite pour désigner et construire leurs propres infrastructures.
L'ONU disposera dans le futur de ses propres infrastructures et moyens de transport spatiaux pour favoriser les pays qui n'ont pas les moyens de conquérir l'espace et pour ses propres besoins d'assurer la sécurité des infrastructures et du traffic
Elle assurera également la sécurité internationale et spatiale. Une tâche importante en faveur de la paix face à la soif de l'or spatial vu les fabuleuses richesses à exploiter.
Ses obstacles
Evidemment le plus gros de l'utopie reste celle de la refondation de l'ONU, sans son financement pas de projet.
Le respect des normes d'utilisation et d'interconnexion entre toutes ces infrastructures livrées par des pays différents, il existe déjà au moins un précédent avec la station spatiale internationale.
Les pays conquérants de l'espace pourraient ne pas voir d'un bon oeil l'arrivée d'un futur concurrent de très grande taille même s'il va les financer au début du projet. Mais de l'eau va couler sous les ponts avant que l'ONU dispose d'une autonomie en création et utilisation d'infrastructures et moyens de transport spatiaux.
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