Projet LCFP : les pandémies

Lutte antifléaux planétaires

Les pandémies peuvent faire des centaines de millions de victimes

L'humanité a fait d'énorme progrès mais manque encore de réactivité et de préparation face aux pandémies du style COVID19

Il y a eu d'autres pandémies dans le passé dont la peste noire et la grippe espagnole (elle avait fait des dizaines de millions de morts en 1918-1920). Malgré les progrès technologiques et également sur le plan sanitaire, l'humanité manque encore de prévention et d'efficacité dans la lutte contre ces agents souvent viraux.

La COVID19 est rentrée en Europe comme dans du beurre obligeant les Européens à se confiner, cette guerre contre ce virus est une drôle de guerre où il faut se cacher pour le combattre.

Sur le plan politique, le manque de coordination et la compétition entre les pays freinent l'efficacité de la lutte contre les pandémies

L'OMS n'a pas autorité sanitaire au sein des pays, donc la coordination des moyens matériels et même humains est largement handicapée par les intérêts nationalistes, c'est valable pour tous les pays pauvres ou riches. La recherche est pénalisée par cette situation où la compétition l'emporte pour trouver les premiers remèdes alors qu'une meilleure coordination des recherches donnerait de meilleurs résultats.

L'ONU dont dépend l'OMS a des moyens trop limités pour endiguer une pandémie, il lui manque des dizaines de milliards de dollars surtout pour aider les pays pauvres !

Les pays pauvres n'ont pas les moyens financiers de se défendre, l'aide humanitaire ne suffit pas, elle n'est déjà pas suffisante pour nourrir convenablement tout le monde. Environ 4 milliards de dollars de budget pour 2018-2019, ils ne pèsent pas lourds face à la propagation rapide de certaines pandémies. Le déploiement à l'échelon mondial de vaccins n'est pas possible 

Les manques de place dans les hôpitaux existants et de protections sanitaires existent trop souvent en cas de pandémie et cela dans quasiment tous les pays.

Les conséquences sont catastrophiques sur le plan de la mortalité, le manque de place provoque une sélection des patients à sauver comme en cas de conflits militaires. La solution de construire en toute urgence des hôpitaux temporaires est un palliatif à condition dans avoir les moyens techniques, financiers et humains. Les pays pauvres sont désavantagés et l'absence d'un traitement coordonné à l'échelle planétaire peut entretenir des foyers pandémiques près à s'étendre dès que l'humanité se relâche. 

Mais la multiplication des lits disponibles a un coût qu'il est difficile de justifier en l'absence de pandémie, ce critère est très important pour la santé économique des pays.

 

Quelques pistes pour lutter contre ces pandémies ?

Donner des moyens financiers largement supplémentaires à l'OMS car la lutte contre les pandémies est trop inégale entre les pays pauvres et riches

Il faut ces moyens supplémentaires toujours pour les pays les plus pauvres qui ne peuvent protéger efficacement leurs populations, les protections (masques, produits nettoyants et désinfectants...) sont trop chères sans compter les moyens modernes de dépistages rapides et de suivi de pandémies (géolocalisation des contaminés).

Mais l'OMS ne peut en faire beaucoup plus, ses moyens dépendent des pays membres de l'ONU qui dispose d'un budget d'environ 5 milliards de dollars pour 2018-2019. Pourtant, l'ONU peut disposer de largement plus grâce à un système financier complémentaire (voir la page associée).

Donner plus de pouvoir à l'OMS face aux pays pour coordonner cette lutte sans merci

Lutter contre une pandémie nécessite une réponse mondiale et coordonnée entre tous les pays, sinon des foyers de contamination risquent de perdurer surtout dans les pays pauvres. Les moyens financiers ne suffisent pas pour assurer une bonne coordination des efforts, la reconnaissance par les pays membres de l'autorité de l'ONU est devenu primordiale.  Les recherches médicales doivent être coordonnées par l'OMS pour centraliser leurs résultats et ainsi mieux les orienter. 

L'OMS pourrait disposer de moyens de lutte (hôpitaux de campagne, équipements médicaux, protections sanitaires...) capables d'être déployés n'importe où et rapidement par avion !

Pourvoir faire face rapidement aux besoins de lits supplémentaires et d'équipements médicaux adaptés permet de diminuer largement la mortalité en s'occupant mieux des malades. Mais ces besoins correspondent à une surcapacité utile qu'en cas de pandémie, elle aurait un coût difficilement acceptable pour les pays en temps normal. C'est pourquoi l'OMS a un rôle à jouer en gérant ces hôpitaux mobiles (hôpitaux de campagne) disponibles temporairement pour les pays victimes de pandémies. Evidemment leur coût sera important pour l'OMS qui a besoin de sources de revenu supplémentaire pour les financer. 

L'OMS pourrait assurer la gestion de stocks gigantesques de protections sanitaires qui seraient répartis dans des lieux stratégiques tout autour de la planète pour pouvoir être acheminés rapidement.

v1(6/04/20),v1.1(7/04/20),v1.2(3/9/21), v1.3(2/12/24)